Chaque grossesse a ses hauts et ses bas.
Fatigue, nausées, douleurs dorsales… plus les mois avancent et plus l’envie d’être à l’heure de l’accouchement devient forte. D’autant plus quand le bébé n’est pas seul, mais qu’ils sont plusieurs !
Avec le recours de plus en plus fréquent aux techniques de fécondation médicalement assistée, la grossesse gémellaire est en plein essor ! La grossesse se passe-t-elle comme pour un enfant unique ? Pas vraiment ! La femme à qui l’on détecte plusieurs embryons lors de la première échographie (entre la 10e et la 12e semaine de grossesse), va devoir se ménager. Car à l’évidence, porter des jumeaux ou des triplés ce n’est pas une mince affaire ! Et de fait, la grossesse gémellaire est considérée comme une grossesse à risques. Pourquoi à risques ? Tout simplement parce que la probabilité de naissance prématurée (avant 37 semaines) est importante.
Du coup, le suivi médical de la future maman est très encadré. Pendant les 24 premières semaines, chaque visite chez le gynécologue sera espacée d’environ un mois. Passé ce moment, les risques augmentent d’accoucher prématurément. Les bébés n’étant pas encore viables, le repos est quasi obligatoire pour limiter les risques. Et le suivi médical s’intensifie. Jusqu’à la 32e semaine, les visites chez le gynécologue ne s’espacent plus que de deux semaines. Après la 32e semaine, les visites passent à un rythme d’une fois par semaine, jusqu’à l’accouchement. L’hospitalisation est souvent demandée lorsque les risques sont jugés trop importants par les médecins. L’accouchement est lui aussi largement anticipé dans les blocs d’obstétrique pour mieux assurer la prise en charge spécifique qu’impose une naissance gémellaire.